Anthony Huart, conseiller référent en social pour les chefs d’entreprise chez AS Entreprises, est de plus en plus sollicité pour réaliser des audits de retraite et de prévoyance. Il nous explique les raisons de ce succès. Il sera présent à la Foire de Châlons le mercredi 4 septembre sur le stand d’AS Entreprises.
Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste un diagnostic de retraite et/ou de prévoyance ?
Anthony Huart, conseiller référent chez AS Entreprises : les bonnes décisions d’aujourd’hui protègent les chefs d’entreprises et leur famille demain. © Carole Meilleur
C’est pourquoi nous proposons depuis quelques années, en partenariat avec AG2R La Mondiale, un accompagnement en 3 étapes. Tout d’abord, nous réalisons un entretien découverte au cours duquel nous collectons des informations personnelles et professionnelles, nous prenons connaissance des projets et des solutions déjà mis en place par l’entrepreneur.
Dans un deuxième temps nous réalisons un diagnostic et une étude. Puis nous les restituons à l’entrepreneur en présentiel. Nous lui apportons des préconisations, des pistes d’amélioration et nous identifions avec lui des priorités.
Selon vous, quel est le meilleur moment pour demander un audit retraite ?
Anthony Huart : Il n’ y a pas d’âge, mais je conseille de le faire le plus tôt possible. L’idéal est de réaliser le diagnostic à 30 ou 35 ans, car en principe à ce moment-là de sa carrière, on a encore ses 25 meilleures années de vie professionnelle devant soi . On peut mettre en place des solutions intéressantes pour améliorer son revenu lors de sa retraite.
En fin de carrière, nous avons moins de solutions à proposer mais l’audit peut porter alors sur la vérification du relevé de carrière et l’estimation de la retraite. Nous avons beaucoup de demandes dans ce sens.
Et concernant la prévoyance ?
Anthony Huart : Je pense qu’il faut se poser la question dès le début de son activité. Comment suis-je couvert par mon régime obligatoire ? Quel contrat de prévoyance facultatif puis-je souscrire ? Il est indispensable de se demander que deviendra l’entreprise et la famille de l’entrepreneur si celui-ci tombe malade, a un accident, une invalidité, ou malheureusement décède.
Nous analysons les contrats existants et le niveau de couverture actuel, en partenariat avec AG2R La Mondiale. Nous préconisons d’éventuelles modifications en fonction des besoins actuels et futurs de l’entrepreneur, en optant pour la fiscalité correspondant à sa situation. S’il n’y a pas de contrat en cours, nous mesurons l’intérêt d’une mise en place.
Suite au diagnostic Retraite et/ou Prévoyance, nous accompagnons le chef d’entreprise dans la mise en œuvre de sa stratégie et le suivi des actions décidées, telles qu’un changement de statut social, la transmission du patrimoine, la souscription d’assurances vie adaptées, d’une assurance décès…
Vous réalisez de plus en plus de diagnostic retraite. A votre avis, à quoi est dû ce succès ?
Anthony Huart : Nous sommes dans la période du fameux papy boom. Nos adhérents n’y échappent pas. Ils souhaitent des explications sur leur âge de départ à la retraite, le montant qu’ils vont toucher et les moyens d’optimisation. Certains se demandent s’ils vont cumuler travail et retraite, et si oui sous quelle forme, sous quel statut. Mon rôle est de les aider à se poser les bonnes questions, à ouvrir la discussion. Les conseillers d’entreprise de FDSEA Conseil prennent ensuite le relai pour étudier les solutions d’optimisation.
Auriez-vous un dernier conseil à donner aux entrepreneurs, en guise de conclusion ?
Anthony Huart : Le diagnostic permet de faire prendre conscience à l’entrepreneur de sa situation, à l’aide de tableaux chiffrés et graphiques très pédagogiques, et lui ouvre des pistes de solutions. Le chef d’entreprise n’est pas obligé de mettre en place des solutions tout de suite. Nous lui apportons des préconisations, nous pouvons lui proposer des experts pour la mise en œuvre de solutions mais la décision lui revient au final, bien entendu. Demander un audit n’engage donc à rien mais permet de mesurer ce qu’il faudrait faire !
J’invite d’ailleurs tous ceux qui sont intéressés par ce sujet à venir me rencontrer ainsi que notre partenaire AG2R La Mondiale à la Foire de Châlons, le mercredi 4 septembre de 14h à 19h, sur le stand du Groupe FDSEA 51 (stand 719, Allée Blé, à côté de la Ferme).
