L’assemblée générale d’AS Entreprises organisée le lundi 27 mai, aura une tonalité toute particulière. Au programme, une conférence interactive par un grand chef d’orchestre et la remise de la médaille de Chevalier de l’Ordre du Mérite Agricole à Gilles Pellerin, pour sa dernière assemblée à la tête d’AS.

Harmonie et réussite collective au programme de l’assemblée générale

Hervé Lapie, président d’AS Entreprises et Thierry Fournaise, président délégué sont particulièrement heureux d’organiser leur assemblée générale ce 27 mai. « En tout premier lieu, nous sommes satisfaits de pouvoir partager des informations avec nos adhérents et présenter les projets que nous avons concrétisés pour améliorer nos services » souligne Thierry Fournaise qui rappelle que sa préoccupation première, est « bien évidemment la satisfaction des adhérents ».

Mais les deux présidents ont deux autres motifs de satisfaction cette année. Ils accueilleront Nicolas Krauze, un grand chef d’orchestre français. En s’appuyant sur son métier, il partagera avec la salle, de manière très interactive et ludique, sa vision sur le leadership, la motivation, et la réussite collective. « Des réflexions qui devraient faire écho à l’expérience professionnelle et personnelle de chacun et résonner par rapport à la culture d’entreprise d’AS » souligne Thierry Fournaise.

Une assemblée particulière

Par ailleurs, Gilles Pellerin annoncera officiellement sa passation de la direction d’AS Entreprises et de FDSEA Conseil à son successeur. Hervé Lapie lui remettra à cette occasion la médaille de Chevalier de l’Ordre du mérite agricole. Un cocktail agrémenté d’une animation musicale clôturera l’assemblée qui devrait mêler avec une belle harmonie, l’étonnement, l’enthousiasme, la confiance, la motivation, l’émotion et la convivialité. Un événement à déguster sans modération !

Paroles de chef

En avant-première, le chef d’orchestre Nicolas Krauze, qui interviendra sur le thème « harmonie et réussite collective, la vision d’un chef d’orchestre », nous livre quelques réflexions.

Chef d’orchestre depuis 15 ans, vous avez dirigé plus de 500 concerts dans le monde entier. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre parcours ?

Nicolas Krauze : J’ai démarré mon aventure musicale par le violon à l’âge de trois ans. J’en ai fait pendant 20 ans, accé- dant à un niveau professionnel et jouant dans beaucoup d’orchestres. C’était très intéressant mais je ne me sentais pas vraiment dans mon élément. Et puis un jour, un chef d’orchestre m’a demandé de le remplacer pendant 5 minutes lors d’une répétition. Ce fut une révélation.

Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de pratiquer ce métier ?

N. K. : Le fait d’être en direct et « sans filet » au centre même de trois forces, trois éléments complémentaires : au-dessus dans le ciel, le compositeur, devant l’orchestre, derrière le public. Et puis la responsabilité globale de porter un projet depuis sa vision initiale jusqu’à son interprétation finale.

En parallèle de vos activités musicales, vous partagez vos analyses et réflexions sur votre métier, le leadership, la motivation, la réussite collective. Qu’est-ce qui vous a motivé à intervenir en conférence sur ces sujets ?

N. K. : C’est au départ une nouvelle fois le hasard qui m’a porté vers cette activité : le directeur général d’une grande multinationale, qui venait régulière- ment à mes concerts, m’a un jour demandé si je pouvais parler de mes expériences humaines et de management à son Comex lors d’un séminaire à New-York. Curieux, j’ai relevé le défi, et ai beaucoup réfléchi, ce qui m’a d’ailleurs par la suite aidé moi-même dans certaines de mes approches avec des orchestres. C’est devenu une activité secondaire passionnante, faite de rencontres chaleureuses dans des milieux professionnels très différents.

Auprès de quels types d’entreprises intervenez-vous ?

N. K. : Souvent dans le secteur privé, pour de très grandes entreprises connues de tous. Mais j’apprécie également énormément d’intervenir pour de petites entreprises ou structures professionnelles associatives, souvent en assez petit comité, ce qui permet une grande proximité et interactivité. De temps à autre, il m’arrive de donner une conférence pour des organismes publics (Mairies, Collectivités territoriales, etc.). Enfin, et naturellement dans un format complètement différent, beaucoup plus court, éducatif, simple et ludique, j’interviens, quand j’ai le temps à titre gra- cieux dans des écoles, en primaire et au collège.

D’une manière plus générale, quels sont vos projets professionnels pour cette année et celles à venir ?

N. K. : Le Covid a été un rude choc, particulièrement sur les concerts à l’étranger et les tournées. C’est pourquoi, au-delà de mes concerts réguliers à venir en France, je souhaite en 2024 et 2025 mettre l’accent sur mon activité internationale de chef d’orchestre. Sauf mauvaise surprise, je me produirai la saison prochaine notamment dans une dizaine de grandes villes en Chine ainsi qu’en Amérique latine.

Sans dévoiler le contenu de votre intervention, souhaitez-vous ajouter un message à l’intention de nos adhérents pour leur donner envie de venir à notre assemblée ?

N. K. : Si vous pensez qu’un chef d’orchestre c’est Louis de Funès dans la Grande vadrouille, vous avez en partie raison. Mais en amont de ce spectacle final, il existe dans cette profession beaucoup de facettes passionnantes, inattendues, étonnantes, complémentaires, et qui j’en suis sûr, résonneront particulièrement dans votre propre cadre professionnel, que vous soyez patron, manager, employé ou indépendant.

Propos recueillis par Carole Meilleur

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